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Dernière mise à jour : 13 août 2020

“Ma lettre à mère Noël... 😏

« Il avait eu le temps de savoir… Parce qu’il avait connu l’état amoureux, mais aussi le détachement total. Parce qu’il s’était laissé guider par des sentiments souvent trop forts qui l’avaient laissé abîmé… Alors, après les étapes de revanche stérile, les passages par la case « aimez-moi bordel !», il se décidait enfin à prendre du recul et poser sur papier la liste de ses nécessités émotionnelles… pour cesser de mentir à son âme…

Voici cette liste :

Elle, je la vois comme une amie qui passe à l’improviste.

Avec qui on refait le monde autour d’un verre glacé de Chardonnay.

Un être nu qui vous balance ses doutes et ses succès.

Qui écoute quand vous répondez à ses questions.

Qui se livre, qui s ‘ouvre et s’abandonne au risque de se sentir fragile.

Une fille belle au dedans comme au dehors… qui ose ! Quitte à s’en mordre les doigts.

Qui t’embrasse parce qu’elle te trouve soudainement très beau… et se laisse embrasser quand elle comprend que ton désir est d’une naturelle évidence.

Une amie pour qui le sexe n’est pas une habitude bâclée, mais l’expression torride d’une envie commune et fulgurante…

Une complice qui me remet en place si je penche…

Une alliée qui sait que le véritable amour s’exprime par le bonheur de l’autre… par sa liberté d’agir, par sa légitimité d’être qui il est… Ne perdant jamais de vue qu’il me faut avant tout être heureux seul, avant d’espérer rendre heureux. Il faudra aussi qu’elle accepte les silences, tout comme elle s’enivrera d’échanges et d’idées nouvelles…

Elle ne sera pas coincée dans un modèle, elle sera l’invention. Car j’abhorre les obligations sociales, quelle erreur de confondre abondance et volupté !

Elle comprendra mon envie de chez moi, quand je lui laisserai son jardin secret. Cette femme sera ma vraie moitié… pas tant dans l’envie de la posséder, mais dans le plaisir immense d’enfin pouvoir la rencontrer…

Alors bien sûr, tu te demandes comment je vais t’aimer ?

Hé bien il est sans doute simplement temps de me le dire, de me l’écrire… et de voir si je suis compatible. Et on arrosera ça du parfum de la patience, du goût d’être apprivoisé… Relayant l’orgueil aux sourds et aux sots.

Et si ce n’est pas le cas, on se laissera là, par respect, par conscience d’une vie trop courte pour vivre ces choses sacrées à moitié.

Ce que je demande, je dois être capable de le donner.

Puissent ces mots me murmurer à qui… »

J-Y Wargnies”




Bruits de machines à écrire ponctuent mon désir valentin.

« Il faudra », « Je la vois », « Elle ne sera pas » ...

écrivais-tu hier.

Tant d'espoirs posés, orthographiés, syntaxés.

Tes souhaits se sont-ils réalisés ?

Les as-tu seulement rencontrés, effleurés, touchés, embrassés ?

As-tu croisé son regard ?

Je tape ces quelques mots et j'espère, je souhaite que cela fut. Qu'une au moins... l'espace d'un instant...

J'aime aujourd'hui

Lui, mon autre

est improviste

idéaliste

tendre

doux

Il est faille, il est fort

Il fragile et solide mes jours

Il est ambition et sagesse.

Il est beau

Je complice avec lui

Je délice

Je torride

Je cocooning aussi

Je love mes nuits

On s'allie, on s'oppose

On s'isole, on fusionne

Je danse et savoure

Il asociale et s'introverti

J'extériorise et rassemble

Je fais du bruit, il silence.

J'invente, nous créons

Nous dissonance

mais souvent nous harmonisons

Je me réfugie en lui

J'explore en moi

Je découvre nos lois

Lui, mon autre

Mon loin, mon proche

Mon tout, mon rien

marche auprès de moi

Juste présence

Juste distance

Juste défaillance

Lui, mon autre

Mon loin, mon proche

Mon tout, mon rien

Mon « pas tout à fait » compatible

Mon Valentin.


Et vous? Quelle est la liste de vos nécessités émotionnelles? A vos plumes!


Inspiration made in "Les ateliers de l'escargot."

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